Après dix ans passés au service de l’État belge dans la brigade judiciaire de la police bruxelloise, j’ai déménagé aux États-Unis pour une période de cinq ans. Là, j’ai acquis une notion encore plus aiguë de la loi et de l’ordre, du concept de la famille et des libertés individuelles.
De retour en Belgique, j’ai travaillé jusqu’à ma retraite dans la section d’enquête crimes et délits de la Direction sécurité de la Commission européenne.
J’ai voyagé dans des pays où la vie humaine n’a pas le même poids que dans le monde occidental. J’y ai vu le meilleur et le pire dont l’être humain est capable.
Le mode de vie pour lequel je me suis battu, pendant tant d’années, semble avoir disparu comme un mirage dans le désert. Le genre de personnes avec qui j’ai travaillé, des hommes et des femmes courageux qui n’ont pas hésité à mettre leur vie en danger pour accomplir leur devoir et sauver la vie des autres et qui partageaient mon intérêt pour les valeurs que je chéris semblent avoir disparu de la surface de la terre.
Les gens vivent encore aujourd’hui les séquelles de la peur de perdre la vie instiguée par la psychose du COVID en faisant preuve d’un mépris grandissant pour ses semblables, d’un individualisme frôlant l’égocentrisme et un abandon total du sens des responsabilités et du devoir envers autrui.
Prenons cependant un instant pour méditer sur le sujet. La seule certitude qu’à chaque être humain dès la première bouffée d’air qu’il prend au moment où il naît est qu’un jour il devra mourir et ceci sans aucune distinction de race, de sexe, de richesse, d’éducation, etc., que ce soit de mort naturelle, d’une balle, d’un accident de voiture, de la suite d’un problème de santé ou tout simplement de malchance.
J’ai risqué ma vie à plusieurs reprises. Je sais ce qu’est la peur, mais je n’ai jamais cédé à la panique et je n’accepterai pas de vivre sous un régime dictatorial et tyrannique qu’il soit inspiré par la foi religieuse ou une idéologie politique.
Comme la plupart des gens, j’aime la vie, mais pour cette raison même, je ne veux pas la passer à vivre dans l’inquiétude de pour tout ce qui pourrait la raccourcir ! Je veux vivre libre et prendre seul mes décisions relatives à ma santé et à la manière dont je mène ma barque. Personne ne me forcera jamais à vivre sous pression et menace.
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